Le nom « Guerre Molle » n’est pas anodin. Il a été dit la première fois en cours de croquis par Aurélie William Levaux lorsqu’elle parlait de la crise sanitaire du COVID-19, en 2021. « Nous sommes en Guerre Molle les gars ! », dit-elle. Rapidement, des beaufs de notre groupe de potes ont réagi au tac au tac à cette réplique : « crache dessus, elle sera dur ! » n’est qu’un exemple des réactions « pipi-caca » qu’on a lâchées. Pour la blague, nous avions ainsi décidé de créer un fanzine avec ce nom plein de sens en rajoutant diverses allusions sexuelles.
Lorsque nous sommes rentrés en deuxième année de bachelier, les exercices du cours d’atelier nous contraignaient à la fois sur les thèmes, les scénarios et le graphisme. Un ras-le-bol s’est rapidement fait ressentir. On s’est alors dit qu’il fallait que les histoires de nos fanzines soient entièrement libres (ATTENTION : présence de politiquement incorrect), sans contraintes si ce n’est le format (A5) pour des questions d’économies. Le but était de sortir des fanzines réalisés par des étudiants et pour des étudiants, en trouvant à chaque fois des combines pour les rendre les plus abordables possibles financièrement !
Au fil des numéros, nous n’avons cessé d’expérimenter et d’ajouter des rubriques comme des interviews d’auteurs sur les débuts de leurs parcours de bédéistes. A chaque sortie une nouvelle personne du collectif prenait le relais pour la gestion éditoriale du fanzine, imprégnant chaque numéro de sa propre identité.